Précisions sur les mesures    éthiques réclamées

LOGICIEL

L’article 24, de l’arrêté du 1er août 2012 relatif à l’identification des carnivores domestiques et fixant les modalités de mise en œuvre du fichier national d’identification des carnivores domestiques, précise les catégories enregistrées pour chaque animal déclaré.

  • Nous demandons à ce que dans la partie 5 « Les autres informations relatives à l’animal identifié » il soit rajouté par le législateur et rempli par le vétérinaire (lors de la pratique d’une césarienne, lors de la première visite des chiots,…) les cases :
    • Numéro d’identification de la mère de l’individu
    • Numéro d’identification du père de l’individu
    • Type de mise-bas (naturelle/césarienne) et la date
    • Le numéro de SIREN ou de Portée du producteur
    • La mention « Non identifié au moment de la vente/don » à cocher en cas d’identification tardive

 

 

Légende du bien-être canin mesurable

Vert : prévention de la cruauté

Bleu : préservation du patrimoine génétique / santé

Violet : Sensibilisation / Information

 

 

Pour TOUS les chiens (croisés, de type, de race) _ 100% de la population canine

1_ Préserver la gente canine des mariages consanguins

  • A une heure où le constat d’appauvrissement génétique des races et hausses des tares et maladies hereditaires est avéré, plus de 5% des portées en France sont issues de mariages consanguins étroits.
  • « Afin de maintenir, voire d’étendre, la diversité génétique d’une race, la reproduction répétée avec un même sujet et une consanguinité importante doivent être évitées. Les accouplements entre frère et sœur, mère et fils ou père et fille ne doivent jamais être réalisés. De façon générale, il est recommandé qu’aucun chien n’ait produit un nombre de chiots supérieur à 5% du nombre total de chiots enregistrés pour une race déterminée sur une période de 5 ans. Il est également conseillé de tenir compte de la taille de la population non seulement à l’échelle nationale mais également internationale, tout particulièrement pour les races à faibles effectifs. » _ Les règlements d’élevage des pays membres et partenaires sous contrat de la FCI peuvent être plus contraignants que ceux établis par la FCI mais ne peuvent toutefois pas aller à l’encontre de ces derniers. _ Stratégies internationales d’élevage de la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
  • D’après une source proche du Comité de la SCC : au 1er décembre 2015, la Commission d’Elevage de cette dernière valide depuis quelques jours l’interdiction de reproduction entre individus apparentés sauf en cas de demande expresse du Club de Race. Ce choix étant maintenant soumis au vote du Comité de la SCC.

 

2_ Quatre portées dans la vie d’une chienne c’est suffisant

  • Pour les vétérinaires spécialisés en reproduction interrogés, c’est une règle appliquée à l’international
  • Les chiots en série épuisent la mère qui ne peut récupérer sur le plan physiologique

 

3_ Chiennes reproductrices à la retraite à leurs 8 ans révolus

  • Pour les veterinaires spécialisés en reproduction interrogés, c’est une règle appliquée à l’international

Règle vétérinaire

En-dessous de 20kg pas de portées après 8 ans

Au-dessus de 20 kg pas de portées après 7 ans

 

4_ Chiennes finissent leur croissance avant la mise à la reproduction

  • Sinon retard de la consolidation osseuse
  • embryons prioritaires au niveau des apports de minéraux
  • lactation accentue le phénomène
  • sinon retard de la croissance musculaire résultant en une fragilisation des os
  • Impact possible sur le développement mental des chiots si immaturité psychique de la mère

Règle vétérinaire

En-dessous de 10kg mise à la reproduction à partir de 12 mois

En-dessous de 20kg mise à la reproduction à partir de 18 mois

Au-dessus de 20 kg mise à la reproduction à partir de 24 mois

 

5_ Deux mises-bas par césarienne dans la vie d’une chienne c’est suffisant

  • « Tout chien devrait être capable de s'accoupler de façon naturelle. Il ne faut pas avoir recours à l’insémination artificielle pour surmonter une incapacité physique. Une femelle doit être exclue de l’élevage si elle ne peut mettre bas de façon naturelle pour des raisons physiques ou en raison d’une inertie héréditaire ou si elle est incapable de s’occuper des nouveau-nés à cause de troubles psychologiques ou d’agalactie héréditaire (absence de lait). » _ Les règlements d’élevage des pays membres et partenaires sous contrat de la FCI peuvent être plus contraignants que ceux établis par la FCI mais ne peuvent toutefois pas aller à l’encontre de ces derniers. _ Stratégies internationales d’élevage de la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
  • Nous demandons à ce que chaque césarienne fasse l’objet d’une inscription sur le fichier national d’identification des carnivores domestiques par le veterinaire.

 

6_ Former en génétique tous détenteurs d’un n° de SIREN ou N° de portée

  • Le but de la pratique de l’élevage canin est d’obtenir des chiens fonctionnels et sains, dont la morphologie et le tempérament sont typiques de la race à laquelle ils appartiennent, des chiens qui auront une vie longue et agréable pour le bonheur et la satisfaction de leurs propriétaires, de la société et des animaux eux-mêmes. L’élevage doit être pratiqué de façon à garantir la santé et le bien-être de la descendance, de même que le bien-être de la femelle. La connaissance, l’honnêteté et la coopération, tant à l’échelle nationale qu’internationale, sont des éléments essentiels à la pratique d’un élevage canin sain. Il faut encourager les éleveurs à être attentifs au choix des reproducteurs et à la définition des accouplements à réaliser. Les membres et les partenaires sous contrat de la FCI devraient organiser, chaque année de préférence, des programmes de formation pour les éleveurs. » _ Les règlements d’élevage des pays membres et partenaires sous contrat de la FCI peuvent être plus contraignants que ceux établis par la FCI mais ne peuvent toutefois pas aller à l’encontre de ces derniers. _ Stratégies internationales d’élevage de la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
  • Nous demandons une formation calquée sur celle dispensée aux agriculteurs.
    • Risques et avantages indéniables de la reproduction avec apparentés
    • Importance de penser aux conséquences sur le moyen terme des décisions de mises à la reproduction pour un cheptel donné
    • Mesurer les objectifs/faiblesses d'une race sur un territoire donné et le prendre en compte dans sa décision d’élever
    • Connaitre l'existence des clusters et manière de les calculer et de stopper l'appauvrissement génétique à défaut de pouvoir "enrichir" les pools.

 

7_ Prévenir les euthanasies gratuites de chiots sains pour raisons économiques ou esthétiques

  • L’euthanasie de convenance porte atteinte à l’intégrité des êtres vivants qui en sont victimes.
  • L’animal n’est pas un objet de consommation jetable
  • Faute de statistiques, elle est estimée à prés de 8.6% des naissances de chiots annuels
  • Nous demandons à ce que la notion éthique de « préservation de cruauté dans les pratiques d’élevage du chien en France » soit présente dans les statuts à venir de la SCC afin que se reflète aussi dans les statuts-types des clubs de race, aidant à faire évoluer les mentalités sur les euthanasies régulières sur certaines races pour raisons économiques et/ou esthétiques.

 

8_ Créer une Commission Ethique au sein de la Société Centrale Canine

  • L’absence actuelle d’éthique dans les pratiques d’élevage est un fait.
  • Les éleveurs, adhérents de clubs de race, cynophiles sont régulièrement confrontés à des problèmes d’inégalités, conflits d’intérêts, et actions inéthiques portant atteinte au Chien. Ils en attestent au travers des nombreux courriers continuellement reçus à la DGAL. 

 

Rapport COPERCI / La gestion des races canines. / avril 2005. 1

Il y a 11 ans ce rapport mentionnait : « L’organisation de la gestion des races canines présente un cumul de fonctions inhabituel et certainement préjudiciable:

- une même personne est souvent à la fois dirigeante de club et juge;

- une même personne peut cumuler plusieurs fonctions dirigeantes (présidence de club, de SCR et membre du Comité directeur de la SCC);

- enfin le cumul de fonctions dirigeantes peut se combiner à la fonction de juge.

On constate par exemple qu’au sein du Comité directeur de la SCC, sur 26 membres, 25 sont juges dont plusieurs sont multigroupes et certains toutes races. On arrive ainsi à un système oligarchique où s'additionnent fonctions politiques (les fonctions de dirigeant d’associations qui définissent la politique des races canines) et fonctions de juges (qui assurent par leurs décisions l’application de ces politiques). Cette oligarchie entraîne un système de troc d’avantages se concrétisant par exemple par des échanges d’invitations à juger dans les expositions et concours (la même personne alternant dans le temps le rôle de puissance invitante- président de SCR ou de club- et le rôle de juge). Cette combinaison de cumuls et de «monnayages» des fonctions au profit de quelques personnes conduit à des confusions d’intérêt et, au-delà de l’aspect éthique, à des décisions préjudiciables à une gestion rigoureuse et efficace de la cynophilie. »

Cela reste vrai aujourd’hui.

 

  • Nous demandons, une Commission Ethique pérenne, indépendante avec pouvoir de décision au sein de la SCC.
  • indépendante en acceptant dans les membres siégeant de manière permanente : 1 seul juge, 1 seul vétérinaire, 1 seul éleveur amateur ayant moins de 1 portée par an, 1 seul éleveur professionnel ayant plus de 2 portées par an, 1 seul membre de la commission zootechnique ; sachant qu’un membre siégeant de manière permanente ne peut pas avoir de multiples fonctions générant conflit d’intérêts (ex : une personne à la fois éleveuse, juge, vétérinaire, membre de la commission zootechnique, etc.). 
  • avec un poids sur les décisions prises au sein de la SCC afin que son rôle ne soit pas juste consultatif.

 

 

Pour les chiens de race _ 14% de la population canine

1_ La mise en place de quotas de saillies par étalon français par race sur l’année

  • « Afin de maintenir, voire d’étendre, la diversité génétique d’une race, la reproduction répétée avec un même sujet et une consanguinité importante doivent être évitées. Les accouplements entre frère et sœur, mère et fils ou père et fille ne doivent jamais être réalisés. De façon générale, il est recommandé qu’aucun chien n’ait produit un nombre de chiots supérieur à 5% du nombre total de chiots enregistrés pour une race déterminée sur une période de 5 ans. Il est également conseillé de tenir compte de la taille de la population non seulement à l’échelle nationale mais également internationale, tout particulièrement pour les races à faibles effectifs. » _ Les règlements d’élevage des pays membres et partenaires sous contrat de la FCI peuvent être plus contraignants que ceux établis par la FCI mais ne peuvent toutefois pas aller à l’encontre de ces derniers. _ Stratégies internationales d’élevage de la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
  • Nous demandons par la même à ce que le nombre de fois qu’un étalon étranger saillie sur le territoire français soit contingenté par année et race en fonction de l’état de santé du cheptel actuel, de la taille de sa population et de la politique européenne (Kennel Clubs) en vigueur pour la dite race.

 

2_ L’impression de pedigrees sur 7 générations

  • Si par définition, tous les chiens appartenant à une race sont apparentés, la valeur du coefficient de consanguinité exprimé va être drastiquement différente selon le nombre de générations prises en compte dans le calcul.
  • Les pedigrees actuels sur trois générations ne donnent aucune indication pertinente sur le degré de consanguinité des individus.
  • A défaut de pouvoir remonter aux fondateurs, et parce que rapidement un outil informatique peine à donner les résultats escomptés lorsque de nombreuses générations (+8) sont prises en compte et enfin parce que plus nous comptons de génération sur un pedigree et plus grande la feuille doit être, nous recommandons des imprimés de pedigrees sur  7 générations toujours dans une optique de mieux-être canin, de protection de la santé.

 

3_ Mention des coefficients de consanguinité (COI et AVK) sur tous les types de pedigrees

  • Les dérives de la consanguinité ont été mentionnées plus haut
  • Les resultats des coefficients de consanguinité à même les pedigrees permettent d’informer les maîtres, les incitant par la suite à faire des choix raisonnés au moment du choix de l’étalon ou de la lice pour la reproduction de leur animal, protégeant de fait la santé des chiots à venir.
  • Nous demandons à ce qu’il soit aussi mentionné sur tous les types de pedigrees français (provisoire et définitif) que
    • « tout coefficient de consanguinité (COI) supérieur à 6% calculé sur 5 générations montre une mise en danger de la santé du chien. »
    • « AVK à 100% tous les ancêtres sont présents une seule fois = source de variabilité génétique. Plus l’AVK baisse et plus il y a un appauvrissement génétique ».

 

4_ L’indication de la preuve de filiation par test ADN avant enregistrement des portées

Rapport COPERCI / La gestion des races canines. / avril 2005. 1

« Tout acheteur de chiot inscrit au LOF a normalement la garantie de la part de l’éleveur vendeur du chiot, mais également de la part de la SCC gestionnaire et responsable du LOF, que le chiot acheté a pour parent tel chien et chienne inscrits au LOF. C’est ainsi que la SCC dans son agenda 2005 affirme: «Un chien de race est :

- fiable : ses caractéristiques sont énumérées dans le standard de sa race. Sa traçabilité est garantie.

- sûr : grâce aux efforts conjugués et permanents de sélection effectués conjointement par la SCC, les associations de race et les éleveurs. »

Or une majorité des acteurs rencontrés sont convenus qu’un pourcentage non négligeable des certificats de naissance sont en fait des faux puisqu'au moins l’un des deux parents inscrits ou ne seraient pas le géniteur réel. Le taux de fausses déclarations pourrait aller, selon certains de nos interlocuteurs, jusqu'à 30 %. Quelques contrôles - ciblés car ils visent des éleveurs suspects – ont été réalisés par la SCC. Pour les années 1998, 1999, 2000, 2001, ils ont porté, (d’après le document en date du 19 février 2002 de la SCC) sur 34 portées chez 34 éleveurs. Sur16 des 34 contrôles, des incompatibilités ont été démontrées entre chiots et parents déclarés; ils correspondent donc à de fausses déclarations ou à des erreurs. »

En 2014, le Docteur veterinaire Guillaume Queney travaillant pour le laboratoire Antagene dénonce quant à lui environ 20% de faux pedigrees en France.

Nous ne sommes pas en mesure de fournir de statistiques par faute de documentation officielle cependant l’absence d’identification des chiots par filiation ADN entretient les imports frauduleux de chiots originaires des pays de l’Est en partie liés aux activités des éleveurs acheteurs revendeurs. Or, il est un fait notoire que les conditions insoutenables dans lesquelles sont élevés ces chiots engendrent des maux de santé et comportementaux une fois mis entre les mains de leur nouveaux maîtres.

Nous demandons à la SCC de négocier un geste commercial fort (significatif contrairement à celui négocié pour le test ADN d’identification) au profit des éleveurs.

 

5_ La création d’une base de données nationale favorisant la décélération de l’appauvrissement génétique des races

Rapport COPERCI / La gestion des races canines. / avril 2005. 1

Il y a 11 ans ce rapport mentionnait : « La CNAG devenue France Génétique Elevage comme un moyen de donner accès a tous les éleveurs canins à une génétique performante. »

 

  • Il est primordiale pour la filière canine de se doter d’un outil informatique aussi puissant et ergonomique que le « Mate Select » britannique afin de limiter l’appauvrissement génétique de nos cheptels et donc par la même proteger nos chiens sur le plan sanitaire.
    • L’on constate que les maladies héréditaires et autres tares affectant les chiens de race en viennent à affecter les chiens de type comme croisés.
  • Nous demandons à ce que cet outil performant soit diligemment mis en place, reprenant les resultats de travail et d’expositions, les tests de santé, les pedigrees, et plus… des chiens de race, à l’image du « Mate Select » qui a d’ores et déjà fait ses preuves.
  • Nous demandons à ce que tous les producteurs de chiens de race y aient accès et ceux qu’ils soient adhérents ou pas du club de race gestionnaire de la race qu’ils élèvent.

 

 

 

Rapport COPERCI / La gestion des races canines. / avril 2005. 1

« […] ne limitant pas sa préoccupation aux seuls chiens de race mais considérant l'importance socio-économique de la production canine dans son entier, le ministre pourra prendre les initiatives nécessaires à l'émergence d'un Institut du chien, organisme fédérateur des forces vives d'une filière en quête de structuration et porteuse d'un dynamisme potentiel incontestable. »

 

« Comme nous l'avons indiqué au début de ce rapport, les acteurs de la filière canine, d'une importance socio-économique assez considérable, sont divers et variés (cf. I.1 et 2).Or, jusqu'à ce jour, aucun organisme n'a été créé pour fédérer les forces vives de ce secteur d'activité et lui donner la structuration dont bénéficient toutes les autres filières de production animale. Le simple fait qu'il n'existe pas de données fiables et facilement accessibles concernant les caractéristiques économiques et sociales de la filière est en soi un symptôme éloquent de cette carence. La situation est aggravée du fait que, compte tenu de sa situation institutionnellement dominante, les partenaires potentiels s'imaginent souvent que la SCC assume cette fonction de moteur de la filière. Or elle n'en a ni les objectifs statutaires, ni l'ambition apparente, ni les compétences avérées  […] »

 

 

 

Tous les chiens sont importants.

Tous les chiens méritent la Protection de l’Etat.

Un logiciel s’adossant sur le Fichier d’Identification National des Carnivores Domestiques est la solution aujourd’hui au vu des capacités financières et logistiques de la filière canine.

 

CANIS ETHICA

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