Harmonisation européenne au nom du mieux-être canin

Les pouvoirs publics, les laboratoires pharmaceutiques, s’inscrivent dans une dynamique d’amélioration continue au service de la protection de la santé publique ainsi que de la santé et du bien-être animal. Nous les en remercions.

 

Nous savons, grâce aux informations transmises par les instances sanitaires qu’un vaccin peut engendrer des effets secondaires indésirables éventuellement graves. Aussi, une littérature scientifique de plus en plus conséquente valide le fait que nos chiens sont en l’occurrence protégés pendant de longues années (5-7-10 ans), le rappel de vaccination annuel n’apportant aucune protection supplémentaire. Des vétérinaires et scientifiques évoquant une survaccination de nos protégés.

 

Actuellement, en France, le protocole vaccinal rabique autorisé prévoie une validité de rappel de 1 an (sauf pour le laboratoire pharmaceutique MERIAL dont nous saluons l’initiative qui, en 2014, dans un souci d’harmonisation au niveau européen,  a fait évoluer le protocole d’utilisation de son vaccin rabique monovalent : RABISIN. En effet, après une primo-vaccination en une injection à partir de 12 semaines, le premier rappel se fait un an plus tard et les rappels suivants peuvent être administrés à intervalle de 3 ans). Dans d’autres pays, pour le même vaccin, cette durée de validité peut être différente.

 

Ainsi,  nous souhaitons amener les laboratoires pharmaceutiques : INTERVET, VIRBAC et ZOETIS  à prendre exemple sur MERIAL en modifiant leur protocole de rappel vaccinal le passant de 1 an à 3 ans dans un soucis d’harmonisation au niveau européen et de bien-être canin. Nous appelons de nos vœux une procédure vaccinale moins invasive, respectueuse du système immunitaire.

 

Dr. Jean-Claude Rouby, chef du Département d’Immunologie à l’ANMV (Agence Nationale du Médicament Vétérinaire _ Directeur : Dr Jean-Pierre Orand) nous affirme que la procédure à suivre par les firmes pharmaceutiques pour modifier le protocole de rappel vaccinal est extrêmement simple. D’après Dr. Rouby, l’ANMV demande aux firmes de respecter un protocole scientifique simple consistant en le fait de prouver que le vaccin est valable 3 ans par les moyens scientifiques que la firme jugera nécessaires sachant que la souche vaccinale utilisée dans l’étude doit être la propriété de la firme et être celle mise sur le marché français.

Version imprimable | Plan du site
© Canis Ethica, Pour une éthique dans la relation Homme-Animal