Méthodologie appliquée            à l’Agrohumanisme

 

 

Derrière la notion en évolution de « bien-être animal », demeurent constantes les questions de croyances et représentations. A quels points nous influencent-elles ?

En effet, la connaissance de quelque chose n’influence pas forcement mon comportement.

Ma représentation va caractériser mon comportement au travers de mes croyances, de mes influences, de mes attentes et ressentis.

 

Permettre une évolution socioéconomique du rapport à l’animal demande un effort des acteurs principaux quant aux croyances et représentations se posant devant l’évolution positive du bien-être animal alliée à l’essor économique de notre pays.

 

Cela implique une dynamique éloignée des mesures répressives contreproductives et, un discours positif éloigné de celui qui présentement rejette toute faute sur les acteurs principaux, les transformant en cibles quant au contraire, valoriser leur travail et créer des ouvertures est primordial et essentiel.

 

 

La Théorie du Comportement Planifié d’AJZEN

Le comportement humain, pour être effectif, doit d’abord être décidé/planifié. Pour être décidé, 3 types de facteurs sont nécessaires :

_ Des jugements sur la désirabilité du comportement et de ses conséquences

_ Des considérations sur l’influence et l’opinion des proches sur le comportement

_ Des croyances sur la capacité du sujet à réussir le comportement

               

L’Auto-efficacité de BANDURA

Le système de croyances qui forme le sentiment d’efficacité personnelle est le fondement de la motivation et de l’action, et partant, des réalisations et du bien-être humains. « Si les gens ne croient pas qu’ils peuvent obtenir les résultats qu’ils désirent grâce à leurs actes, ils ont bien peu de raisons d’agir ou de persévérer face aux difficultés. »

L’efficacité personnelle puise à 4 sources : Maitrise personnelle, apprentissage social, persuasion par autrui et état physiologique

L’auto-efficacité élevée a 3 effets :

_ Conduit l’individu à se fixer des buts plus ambitieux, plus exigeants paraissant à sa portée

_ Détermine les efforts que les apprenants accompliront et combien de temps ils persisteront devant des obstacles ou des expériences aversives.

_ Favorise l’autorégulation des comportements : optimisation des efforts

                              

Le modèle transthéorique de PROCHASKA et DI CLEMENTE

Les personnes aux prises avec un problème de dépendance passent par une série de stades de changement : précontemplation, contemplation, détermination, action, maintien, rechute. Dans cette approche, à chaque stade le thérapeute adapte son discours aux représentations du patient sur son comportement de façon à ce qu’il progresse.

 

Ces trois théories permettent de se recentrer sur les actions positives d’ores et déjà appliquées par les acteurs principaux des secteurs concernés par une évolution meilleure du bien-être animal.

Ainsi, après état des lieux, on valorise l’existant avant de suggérer de concert avec les acteurs principaux des étapes sup/complémentaires en phases avec une déconstruction progressive des croyances sur les animaux et représentations économiques tout en apportant des soutiens concrets telles des mesures économiques nouvelles/améliorées et une facilitation des regroupements d’acteurs du secteur de concert avec une compétitivité (inter)nationale augmentée.

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© Canis Ethica, Pour une éthique dans la relation Homme-Animal